« un chemin de traverse »… 50 ans de photographies.
Après plus de 250 voyages, plus de 110 pays visités et plus ou moins huit années passées à l’étranger, que dire, que penser ?
La première idée : de tous côtés, ne dit-on pas : il faut respecter la terre et la nature, mais plus d’un oublient que l’homme fait partie de la nature, il est né de la nature et donc pour respecter la nature, la première chose à faire, c’est de respecter les femmes, les hommes et les enfants. Hélas certains se croient supérieurs et veulent dominer la nature : c’est un énorme danger pour nous tous!
Autre idée : tous les pays se ressemblent et tous les hommes et les femmes de la terre se ressemblent. Partout la majorité a envie d’être heureuse et de connaître le bonheur ; L’important est de créer une famille, avoir des enfants, leur procurer une bonne santé, bien les éduquer, avoir des écoles ; pour les parents il est important de savoir, de transmettre, de circuler, d’échanger, de se sentir utiles, bref avoir tout simplement sa place sur cette si petite planète…
Le gros problème : ça ne se passe pas comme ça, malheureusement il y a des minorités : des puissants, des dirigeants avides de pouvoir et d’argent, des intégristes de toutes sortes, des marchands de canons, etc… et c’est le plus souvent ces minorités qui font la loi pour la majorité.
Ces minorités veulent sans cesse supprimer nos libertés à travers la télévision, internet, l’enseignement, l’information ou les médias, pour faire de nous des moutons bien dociles. La démocratie n’est donc jamais acquise, elle ne tombe pas du ciel, c’est pourquoi la démocratie et la justice sociale sont une lutte de tous les jours pour chacun de nous.
C’est ce que j’ai essayé et j’essaie encore de faire modestement à travers la photographie et à travers mes activités.
Encore une idée : quand je vois le désert chaud la journée et le ciel étoilé la nuit, je pense à la terre, à l’univers, aux constellations, à l’infini et puis à ce qu’il y a encore après l’infini et puis et puis… ? Cela me donne le vertige et je me dis que nous sommes si petits… (2010 , Sahara Occidental).
Et enfin, pour les découragés, je dirais : si on ne faisait rien, ce serait pire !
« un chemin de traverse »… est une exposition de photographies qui ont marqué quelques étapes de ma carrière.
Juillet 2012, Vincent Verhaeren.